06 mars 2009

Pour la libération de Nouhoum Keita

Cyber @ction 305: Pour la libération immédiate et sans conditions de Nouhoum Keita,

Pour participer 1 simple CLIC ICI suffit

Nous apprenons avec surprise et consternation l’incarcération à la prison centrale de Bamako de notre camarade Nouhoum Keita. Il a été interpellé après avoir dénoncé sur l'antenne d'une radio l'existence d'un passeport falsifié à son nom et sa décision de porter plainte contre X. De victime il
se retrouve ainsi coupable (lire ci-dessous un petit résumé).
Journaliste à la radio associative Radio Kayira, membre de la Coalition des alternatives africaines, dette et développement (CAD Mali), militant infatigable pour les droits et la justice sociale, Nouhoum Keita est bien connu de nombre de nos associations (notamment de la plate-forme Dette
& Développement qui regroupe 27 associations et syndicats français) avec lesquelles il a participé aux forums sociaux, aux manifestations contre les privatisations des services publics, pour l’annulation de la dette, contre les nouveaux accords économiques et commerciaux…
Cette arrestation se situe dans un contexte général de pressions et d'intimidations contre les mouvement sociaux au Mali. Et ce au moment même où la population malienne subit de plein fouet les conséquences des orientations libérales de son gouvernement (privatisation du chemin de fer, de la filière coton, expropriation des paysans de l’Office du Niger…).
La mobilisation sociale s'organise au Mali pour exiger sa libération avec le soutien de l'Union des journalistes du Mali. Un sitting a eu lieu hier devant le siège de la radio, une marche de protestation est prévue la semaine prochaine. Nous nous associons à ce mouvement et, avec lui, exigeons la
libération immédiate et sans condition de Nouhoum Keita et l’éclaircissement rapide de cette affaire.

A Paris, le 5 mars 2008

Attac France, CADTM France, Survie


COMMENT AGIR ?

Sur le site
Cette cyber @ction est signable en ligne

Par courrier électronique
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre choix : Pour la libération immédiate et sans conditions de Nouhoum Keita
5- Adressez votre message aux adresses suivantes :



Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien
6- Envoyez le message

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Président du Mali et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.

############

Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
code postal Localité :

Monsieur le Président,

Nous demandons la libération immédiate et sans conditions de Nouhoum Keita

Recevez Monsieur le Président, l'expression de ma vigilance citoyenne

############

Par fax
Message de soutien à adresser à radio kayira - fax : 00 223 20 24 87 82.
A l’ambassade du Mali en France : Fax : 01.45.48.55.34.

Contact : Zoul / contact@survie-paris.org / 06.88.93.35.71 – Anne : 06 72 35 77 85
Ecouter Nouhoum Keita, interviewé lors du forum social du Burkina Faso, en 2007 :


Résumé :
Il y a 6 mois, ayant appris l'existence d'un faux passeport établi à son nom utilisé dans le cadre d'une malversation financière, Nouhoum Keita est parti s'en plaindre à la police. Entendu par le tribunal, il a été soumis à une confrontation avec la personne victime de cette escroquerie qui a formellement reconnu que Nouhoum n'avait rien à voir dans cette affaire. Le tribunal a alors signé un mandat de dépôt, Nouhoum a été déféré puis relâché le même jour, en liberté provisoire.
Le 25 février dernier, il annonce sur l'antenne d'une radio libre de Bamako qu'il entend constituer un dossier et porter plainte contre X. A 10 heures, le lendemain, il est arrêté et déféré à la prison centrale de Bamako, sans autre forme de procédures par le magistrat en charge du dossier. L'Union des journalistes a immédiatement engagé une procédure de mise en liberté provisoire. Une demande de mise en liberté provisoire a été signée par le magistrat le 28 février et remise au procureur général qui n'a pas réagi jusqu'à présent.



Donner à Cyber @cteurs, c’est une façon d'être partenaire des Réseaux qui se battent pour les droits de l'être humain dans le monde
D'avance, MERCI ! Faire un don en ligne

Aucun commentaire: