Om Bhur Bhuva Swvaha
Tat Savitur Varenyam
Bhargo Devasya Dimahee
Dhiyo Yonah Prachodayat
O Toi qui soutiens l'Univers
De qui toutes choses procèdent,
Vers qui tout s'en retourne,
Dévoile-nous la face du vrai Soleil Spirituel
Caché par un disque de Lumière dorée
Afin de connaître la Vérité
Et accomplir notre dharma
Alors que nous cheminons vers Tes pieds sacrés.
La Gayatri est l'un des mantras les plus anciens de l'humanité. Même si elle n'est compris que partiellement, son pouvoir est énorme. La Gayatri fixe notre destinée comme faisant partie d'un Plan cosmique, dont la grandeur nous échappe. (...)Dans la Gayatri nous prions le créateur de tout l'univers, instaurant ainsi le début d'une relation consciente, transcendant toutes les limitations du «Dieu Unique Suprême». (...)
Durant la longue période écoulée, ce que nous connaissions du Divin, c'est ce que l'on nous enseignait, sans cesse sous couvert d'une autorité. Ainsi, ceux qui prenaient du pouvoir sur nous déclaraient que la religion ne devait pas faire appel à la raison. A l'aube de l'ère nouvelle du Verseau, on ne peut plus nier la puissance du mental de l'homme, car l'humanité est adulte et la religion devra être de raison, ou elle n'aura aucun pouvoir sur nous. Jamais les hommes et les femmes n'auront eu sur Dieu des idées aussi déterminées.
La Gayatri est une prière pour en savoir davantage sur notre Logos solaire. Le fait qu'une prière aussi ancienne puisse avoir un tel objectif est profondément significatif. Aujourd'hui, cette ancienne prière peut donner le maximum de ses potentialités. Tous les peuples partout dans le monde auront beaucoup à y gagner, du fait qu'elle est utilisée de plus en plus par les hommes et les femmes de bonne volonté. (...) Nul doute que le moment est venu où elle est au maximum de son utilité. Ce mantra exprime l'essentiel du Service (...). Il se donne spontanément sans aucun sentiment de frustration. C'est une action qui se fait naturellement et de façon permanente, comme le fait de respirer.
Lorsqu'on peut dire avec le plus parfait désintéressement: «Tout ce que j'ai leur appartient», il n'y a plus de barrières, et l'unité totale fait loi. Puis on ressent un sentiment de liberté à l'état pur. Quand plus rien ne nous appartient, il n'y a alors rien d'autre à donner que nous-mêmes, et cette dernière offrande procure bonheur et félicité, et nous fait progresser depuis le hall de la connaissance à l'école de la vie.
(Reflexions de Foster Bailey)
Source : Lucis Trust
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