04 décembre 2007

Je défends les baleines ... Whaledefender

Anthony Hopkins speaks out for the whales...
Anthony Hopkins parle au nom des baleines...



Take action !
Click to defend the whales

A vous de jouer !
Cliquez pour defendre les baleines

Bière OGM...beurk !

Wassup with your beer?


30 novembre 2007

La Terre vue du Ciel


Mardi 4 décembre 2007, ne manquez pas sur France 2 l'épisode 6 de la magnifique émission de Yann Arthus Bertrand "La Terre vue du Ciel".... On y parle d'écologie, de biodiversité, de développement durable et de notre belle planète...


Le site de l'émission ICI




Si vous avez manqué les épisodes précédents, vous pouvez y avoir accés grâce à la vidéo à la demande, cliquez sur ce lien : TVOD

28 novembre 2007

Take action to end Monsanto's terrorism !

Join OCA's Campaign to Mobilize One Million Consumers to End Monsanto's Global Corporate Terrorism

Take Action!

Sign the Millions Against Monsanto petition, demanding that the Monsanto Corporation:
  • Stop intimidating small family farmers.
  • Stop force-feeding untested and unlabeled genetically engineered foods on consumers.
  • Stop using billions of dollars of US taypayers' money to subsidize genetically engineered crops - cotton, soybeans, corn, and canola.

Un moratoire et une loi sur les OGM


revendications pour la sauvegarde de l’abeille, de l’apiculture, et de la biodiversité

Depuis la nuit des temps, les produits de la ruche régalent le palais de ceux qui les consomment et contribuent à leur bien être. Il n’est pas concevable de priver les générations futures de tels bienfaits. De plus, indispensable à la reproduction de nombreuses plantes sauvages et cultivées, l’abeille est garante du maintien de la biodiversité et de la variété de notre alimentation. Or, la culture de plantes OGM en plein champs porterait un coup fatal à l’abeille et à l’apiculture. Une loi sur les OGM sera prochainement soumise au vote du parlement. L’apiculture peut être mise en péril si cette loi ne la prend pas en compte.

Pour un moratoire sur les cultures d’OGM en plein champs

A l’issue du Grenelle de l’Environnement, le Président de la République a exprimé ses doutes sur les OGM et annoncé la suspension provisoire de la culture commerciale des OGM pesticides. Quelques mois ne suffiront pas à résoudre des questions scientifiques et juridiques aussi pointues. Un moratoire sur la culture d’OGM en plein champs doit être pris, le temps que tous les éléments soient effectivement réunis, permettant de garantir à ceux qui le souhaitent, le droit de produire sans OGM.

Prise en compte de l’effet des plantes-pesticides sur la santé des abeilles.

La quasi-totalité des plantes OGM cultivées dans le monde se répartissent en deux catégories : celles qui sécrètent leur propre insecticide, et celles qui tolèrent et s’imprègnent d’un herbicide. Il ne s’agit plus alors d’organismes naturels ordinaires, mais bien de « plantes pesticides ». Or, les pesticides commercialisés en tant que tels sont classés comme produits dangereux, et font l’objet d’une procédure d’homologation stricte assortie de nombreux tests, notamment concernant leur innocuité vis à vis des abeilles. Il est donc impératif que la future loi impose aux plantes OGM de passer par le crible de ces mêmes procédures avant toute autorisation de cultures et de commercialisation.

Garantir le libre exercice de l’apiculture

Les abeilles butinent jusqu’à plusieurs kilomètres autour de leurs ruches et transportent librement les grains de pollens de fleurs en fleurs. Or, ces grains sont les porteurs des gènes, naturels ou modifiés. Toute coexistence de cultures OGM et de cultures conventionnelles ou biologiques conduit inévitablement à la contamination des secondes par les premières. Aujourd’hui, de crainte de voir leurs cultures ainsi contaminées, de nombreux agriculteurs qui veulent produire sans OGM annoncent qu’ils n’accepteront plus de ruches sur ou à proximité de leurs exploitations. Nous ne pouvons accepter que des pans entiers du territoire se vident ainsi de ces indispensables insectes pollinisateurs, il en va de la préservation et du maintien de la biodiversité. Il est donc impératif que des dispositions de la loi protègent de toute contamination les agriculteurs qui veulent produire sans OGM, tout en préservant le libre exercice de l’apiculture.

Garantir le droit de produire du pollen sans OGM

Le pollen fait aussi l’objet d’une récolte spécifique, il fait partie de ces produits naturels pleins de vertus bienfaisantes, que l’abeille met à la disposition de l’homme. La coexistence de cultures OGM et de ruches entraînerait à coup sûr une contamination par les plantes OGM de ce pollen produit par l’apiculture. Il est donc impératif que la loi garantisse aux apiculteurs le droit de produire du pollen sans OGM.

Jean-Marie SIRVINS Vice-Président de l'Union Nationale de l'Apiculture Française
Alain UGUEN Cyber @cteurs
http://www.cyberacteurs.org/

>>>
COMMENT AGIR ?

sur le site

Cette cyber @ction est signable DIRECTEMENT en ligne A CETTE ADRESSE

OU AUTREMENT Par courrier électronique

C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :

1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre choix : sauvons les abeilles
5- Adressez votre message aux adresses suivantes :

copie possible à
petitions1@www.elysee.fr

Cliquer ici :


Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien

6- Envoyez le message

Vous pouvez rajouter les adresses de votre député et des sénateurs de votre département que vous trouverez ici

Par cette action, vous ferez connaître votre opinion au Ministre de l'Ecologie et à la Secrétaire d'Etat à L'Environnement et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.


############

Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
Localité :

Oui je partage les inquiétudes des apiculteurs sur le contenu de la future loi sur les OGM et demande un moratoire. Je soutiens et porte leurs revendications aux parlementaires de ma circonscription pour qu’ils veillent à ce que cette loi protége l’apiculture,la biodiversité ainsi que notre avenir. Je serai vigilant(e) à leurs prises de positions dans les votes à venir.


############

Merci à Alain UGUEN

06 novembre 2007

Irrepressible info...


31 octobre 2007

18 octobre 2007

Le Dalai Lama à Washington !!!!!















© AP/Evan Vucci

George Bush et le dalaï-lama lors de la remise de la médaille d'or du Congrès à ce dernier, le 17 octobre à Washington.

Quel ne fut pas mon bonheur de voir que Le Dalaï Lama a été reçu officiellement par George Bush à Washington et surtout d'assister à l'impuissante rage du gouvernement chinois !

Je ne peux que vous inviter à lire les articles de l'AFP sur la question !


15 octobre 2007

Un mot sur la Gayatri - गायत्री, gāyatrī

La Gayatri


Om Bhur Bhuva Swvaha

Tat Savitur Varenyam
Bhargo Devasya Dimahee
Dhiyo Yonah Prachodayat


O Toi qui soutiens l'Univers
De qui toutes choses procèdent,
Vers qui tout s'en retourne,
Dévoile-nous la face du vrai Soleil Spirituel
Caché par un disque de Lumière dorée
Afin de connaître la Vérité
Et accomplir notre dharma
Alors que nous cheminons vers Tes pieds sacrés.


Ecoutez le mantra / Listen to the mantra



La Gayatri est l'un des mantras les plus anciens de l'humanité. Même si elle n'est compris que partiellement, son pouvoir est énorme. La Gayatri fixe notre destinée comme faisant partie d'un Plan cosmique, dont la grandeur nous échappe. (...)Dans la Gayatri nous prions le créateur de tout l'univers, instaurant ainsi le début d'une relation consciente, transcendant toutes les limitations du «Dieu Unique Suprême». (...)

Durant la longue période écoulée, ce que nous connaissions du Divin, c'est ce que l'on nous enseignait, sans cesse sous couvert d'une autorité. Ainsi, ceux qui prenaient du pouvoir sur nous déclaraient que la religion ne devait pas faire appel à la raison. A l'aube de l'ère nouvelle du Verseau, on ne peut plus nier la puissance du mental de l'homme, car l'humanité est adulte et la religion devra être de raison, ou elle n'aura aucun pouvoir sur nous. Jamais les hommes et les femmes n'auront eu sur Dieu des idées aussi déterminées.

La Gayatri est une prière pour en savoir davantage sur notre Logos solaire. Le fait qu'une prière aussi ancienne puisse avoir un tel objectif est profondément significatif. Aujourd'hui, cette ancienne prière peut donner le maximum de ses potentialités. Tous les peuples partout dans le monde auront beaucoup à y gagner, du fait qu'elle est utilisée de plus en plus par les hommes et les femmes de bonne volonté. (...) Nul doute que le moment est venu où elle est au maximum de son utilité. Ce mantra exprime l'essentiel du Service (...). Il se donne spontanément sans aucun sentiment de frustration. C'est une action qui se fait naturellement et de façon permanente, comme le fait de respirer.

Lorsqu'on peut dire avec le plus parfait désintéressement: «Tout ce que j'ai leur appartient», il n'y a plus de barrières, et l'unité totale fait loi. Puis on ressent un sentiment de liberté à l'état pur. Quand plus rien ne nous appartient, il n'y a alors rien d'autre à donner que nous-mêmes, et cette dernière offrande procure bonheur et félicité, et nous fait progresser depuis le hall de la connaissance à l'école de la vie.

(Reflexions de Foster Bailey)

Source : Lucis Trust

Urgent : Déclaration des droits des peuples autochtones : manifestez-vous auprès du gouvernement colombien

La Colombie est le seul pays latino-américain à ne pas avoir voté en faveur de la Déclaration sur les droits des peuples Autochtones et ce en dépit des violations croissantes des droits des peuples indigènes pourtant consacrés par la Constitution colombienne. Manifestez votre indignation au gouvernement de Monsieur Uribe.

Le 13 septembre, l’Assemblée générale de L’ONU a adopté la Déclaration sur les droits des peuples Autochtones qui reconnaît enfin les droits collectifs et individuels des peuples indigènes, en particulier leurs droits à la terre, à leurs territoires et à leurs ressources, à leur culture, leur identité et leur langue, à l’emploi, la santé, l’éducation et à déterminer librement leur condition politique et leur développement économique.

143 pays ont voté en faveur de cette Déclaration historique, 4 contre (l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande et les Etats-Unis) et 11 pays se sont abstenus, dont la Colombie. Le gouvernement de Alvaro Uribe a officiellement justifié l’abstention de l’état colombien en arguant du fait que “de nombreuses dispositions de la Déclaration contredisent le système juridique colombien et les pouvoirs de l’Etat.

La Colombie est le seul pays latino-américain à ne pas avoir voté en faveur de la Déclaration et ce en dépit des violations croissantes des droits des peuples indigènes pourtant consacrés par la Constitution colombienne. Il convient également de noter que cette même Constitution est actuellement affaiblie par un certain nombre de lois qui, dans les faits, démontent les droits collectifs et individuels des peuples indigènes de Colombie et vont à l’encontre des normes prescrites par la Convention 169 de l’OIT.

Nous demandons au gouvernement colombien qu’il :

- respecte l’autonomie des communautés indigènes, leurs territoires, leurs coutumes et leurs cultures ;
- applique les recommandations faites par le rapporteur spécial des Nations Unies Rodolfo Stavenhagen ;
- applique la recommandation n°5 du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits humains (2005) concernant la défense, la protection et la promotion des droits des groupes vulnérables ;
- garantisse la vie des dirigeants la vie des dirigeants et des autorités spirituelles des peuples indigènes ;
- s’abstienne de promouvoir des lois et des décrets qui pourraient aller à l’encontre des droits collectifs et individuels des peuples indigènes ;
- et renonce à promouvoir des projets de développement économique violant les droits territoriaux et à la consultation préalable des peuples indigènes.

Envoyez un courriel de protestation à la présidence colombienne et à l’ambassade de Colombie en France, en Belgique ou en Suisse

1. Ouvrez un nouveau message dans votre boîte de courrier électronique
2. Copiez l'adresse de la présidence colombienne auribe@presidencia.gov.co et l’adresse de l’ambassade de Colombie de votre pays (colombia@emcolbru.org pour la Belgique, eparis@minrelext.gov.co pour la France, colombie@iprolink.ch pour la Suisse) et collez-les dans le message comme destinataire
3. Copiez le message entre #### ci-dessous et collez le dans votre nouveau message.
4. Ajoutez un sujet/titre
5. Remplissez vos coordonnées, signez et envoyez le message !

####
Excelentisimo Señor,

Recibí con satisfacción la adopción la Declaración sobre los derechos de los pueblos autoctonos por parte de la Asamblea general de las Naciones Unidas en su 61 sesión, el pasado 13 de septiembre. Sin embargo, estoy indignado (a) por la abstención del Estado colombiano. Me parece, en efecto, que Colombia, hubiese debido apoyar este texto con el fin de reafirmar su compromiso en favor de la defensa de los derechos de los pueblos indígenas y de su sobrevivencia tomando en cuenta que numerosos informes internacionales y nacionales denuncian la situación dramática de los pueblos indígenas de Colombia y de la violación sistemática de sus derechos.

Colombia es el único país latinoamericano que no votó favorablemente la Declaración, a pesar de las violaciones crecientes de los derechos de los pueblos indígenas consagrados en la Constitución colombiana. Ahora bien, despues de la Visita del Relator especial de las Naciones Unidas para los derechos humanos y las libertades fundamentales de los pueblos indígenas, Rodolfo Stavenhagen en 2004, la situación de los pueblos indígenas de Colombia se ha agravado a tal punto que ya no se trata solamente de una crisis humanitaria sino de una clara amenaza de extinción

Por la presente, me permito insistir para que el Estado colombiano:

- respete la autonomía de las comundiades indígenas, sus territorios, sus costumbres y culturas;
-aplique las recomendaciones hechas por el Relator especial de las Naciones Unidas Rodolfo Stavenhagen ;
- Aplique la recomendación n°5 Del Alto Comisariado de las Naciones Unidas para los derechos humanos (2005) concerniente a la defensa, la protección y la promoción de los derechos de los grupos vulnerables;
- aplique los principios del Derecho Internacional Humanitario (DIH);
- garantice la vida de los dirigentes y de las autoridades espirituales de los pueblos indígenas;
- se abtenga de promover leyes y decretos que podrian ir en contra de los derechos colectivos e individuales de los pueblos indígenas;
-y renuncie a promover proyectos de desarrollo económico violando los derechos territoriales y a la consulta previa de los pueblos indígenas.

Atentamente,

Nombre y apellidos:
Direccción:
País:

####

Traduction de la lettre en français

Vous pouvez également envoyer un courrier postal à l’ambassade de Colombie en France (ou en Belgique , ou en Suisse ).
N’oubliez pas de signer la lettre et de mentionner vos noms et coordonnées postales.

Contexte

En Colombie, on dénombre 1.738.884 indigènes répartis en 84 groupes ethniques qui forment une des populations la plus affectée par le conflit armé en raison de la présence sur leurs territoires de groupes armés illégaux qui les poussent au déplacement et, dans certains cas, à un confinement aux conséquences humanitaires dramatiques. On dénombre, en outre, un nombre croissant de violations de leurs droits par l’armée colombienne. Dans un rapport présenté par l’Organisation Nationale des Indigènes de Colombie (ONIC), entre janvier et août 2007, on recensait 17.000 cas de violations des droits de peuples indigènes dont 7.922 cas de menaces et 28 assassinats de dirigeants. Depuis la visite du Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits humains et les libertés fondamentales des peuples indigènes, Rodolfo Stavenhagen en 2004, la situation des peuples indigènes de Colombie s’est aggravée à tel point qu’il ne s’agit plus seulement d’une grave crise humanitaire mais bien d’une menace claire d’extinction.

Cette menace n’est pas uniquement liée au conflit armé interne. Le modèle de développement économique et l’exploitation des ressources naturelles en Colombie ont aussi des effets dévastateurs. En effet, de nombreux projets développés dans les territoires indigènes, outre le fait qu’ils génèrent de graves et irréparables impacts environnementaux, brisent l’équilibre naturel et spirituel que les peuples indigènes ont maintenu depuis des années en déstructurant les territoires, en portant atteinte à la santé, en affectant les cycles de production alimentaire et la vie communautaire des peuples indigènes. Selon le président de l’ONIC, Luis Evelis Andrade Casama “ce que pense le gouvernement de Uribe des peuples indigènes est démontré : nous sommes un obstacle à ses intentions de vendre à n’importe quel prix, y compris au prix de notre survie, les richesses que nous possédons à l’heure actuelle dans nos territoires ancestraux (....)”.

Campagne organisée par le Comité pour le respect des droits humains “Daniel Gillard”
Maison de la Paix
35, rue Van Elewyck B-1050
tel/fax: 32 2 6485118
E-mail: d.gillard@collectifs.net
Bruxelles - Belgique

Source de l'article : ICRA News

15 septembre 2007

Droit des Peuples Autochtones !!!


Historique: l'ONU adopte la déclaration des droits des peuples autochtones

Après plus de 20 ans d'âpres négociations, l'Assemblée Générale des Nations unies a adopté le 13 septembre 2007, la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.
[14 Septembre 2007]
Parmi tous les Etats membres de l'organisation des Nations unies, 143 ont voté pour le texte, 11 se sont abstenus, 4 ont voté contre. La communauté internationale se dote enfin d'un instrument juridique à portée universelle entièrement consacrée à la reconnaissance et la promotion des droits de l'ensemble des peuples autochtones de la planète.

La convention n° 169 de l’OIT de 1989 sur les droits des peuples indigènes tribaux, élaborée sans les autochtones, avait reçu l'adhésion de trop peu d'Etats pour espérer doter le texte d'une portée universelle.
Désormais, avec la Déclaration des Nations unies les peuples autochtones se voient reconnaître le droit à la jouissance de l'ensemble des droits humains fondamentaux à la fois de manière individuelle et collective. Parmi ceux-ci, les droits à la terre et aux ressources naturelles sont consacrés, ainsi qu'un droit de réparation en cas de spoliation avérée.
Le dénouement heureux de ce travail débuté sous l'égide des Nations unies à Genève en 1982 fait suite à de nombreuses péripéties et volte-face diplomatiques rencontrées par le projet de Déclaration tout au long de son processus de négociation et d'adoption.
Le dernier en date étant le report du vote du texte lors de son premier examen devant cette même Assemblée Générale des Nations unies en novembre 2006, et ce en raison d'une alliance objective entre certains états africains et les quatre États occidentaux (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande), opposants historiques à l'adoption de la Déclaration.

D'après nos informations, il semblerait que ce soit une Déclaration amendée qui ait été proposée au vote ce 13 septembre 2007, le texte ne rencontrant plus l'opposition de certains États africains. Au final, bien que dépourvu de force contraignante en droit international, la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones correspond au souhait de la communauté internationale tout entière, est dorénavant elle servira de guide aux États qui voudront s'y conformer en intégrant dans leur législation interne les droits fondamentaux de leurs peuples autochtones.

La Déclaration pourrait aussi servir de base à l'élaboration de conventions ou traités internationaux portant sur certains droits. L'avenir nous dira si ce texte rencontrera une forte adhésion. Auquel cas, la Déclaration pourrait idéalement acquérir au fil du temps valeur de norme coutumière internationale, qui à la différence d'une déclaration s'avérerait juridiquement contraignante pour les États.

Cyril Costes
Avocat au barreau Strasbourg
Commission juridique d’ICRA

Télécharger le texte de la Déclaration

Une analyse complète de cette adoption vous sera proposée dans le prochain numéro de la revue Ikewan publiée par l'ICRA

Source de l'article : ICRA International

10 septembre 2007

Front de resistance et de lutte Pataxo

Brésil : la lutte des Pataxo pour leur territoire continue

La 6ème Assemblée du Front de Résistance et de Lutte Pataxó s’est réunie à Monte Pascoal fin août pour évaluer les problèmes suscités par l’insuffisance de terres, qui porte atteinte à la subsistance et à la culture de ce peuple.
[10 Septembre 2007]
L’histoire des Pataxó et de leur déracinement remonte à 1861, date à laquelle ce peuple et d’autres communautés indigènes ont été expulsés de leurs terres par le gouvernement de la province de Bahia et réunis en une seule localité.

Par la suite, les Pataxó ont réussi à occuper une zone de la forêt atlantique qui s’étendait entre le pied du mont Pascoal, le littoral, le fleuve Cariaba et le fleuve Corumbau. Ils ont trouvé refuge dans cette région, dénommée aujourd’hui Barra Velha, où ils ont réussi à rester relativement isolés.

Or, en 1961 le gouvernement fédéral a transformé les 22 500 hectares qu’ils occupaient traditionnellement en unités de conservation de ce qui est devenu désormais le Parc national du mont Pascoal. Les Pataxó en ont été violemment expulsés et, du jour au lendemain, ils ont été empêchés de circuler dans leur propre territoire.

Le reste de la Mata Atlántica, autrefois si vaste, a continué d’être systématiquement détruit par des non-indigènes, tandis que les Pataxó étaient privés de tout droit sur leurs propres terres, celles-ci ayant été affectées, de force, à la préservation.
Le 19 août 1999, de nombreux indiens pataxó se sont réunis au pied de la montagne, ils ont déclaré que le mont Pascoal appartenait aux Pataxó et ils ont repris leur territoire, pour transformer ce que les autorités appellent Parc national du mont Pascoal en un parc indigène, territoire des Pataxó, pour le préserver et le récupérer.

À d’autres endroits de Bahia, d’autres communautés indigènes pataxó ont subi l’expulsion et luttent pour récupérer leurs terres ; c’est le cas des familles pataxó de la municipalité de Prado, et des Pataxó-Hã-Hã-Hãe de la région sud de l’État de Bahia, dont les territoires ancestraux s’étendent sur 53 000 hectares de terres autrefois densément boisées et actuellement illégalement occupées par des éleveurs et transformées en pâturages et en plantations de cacaoyers.

Harcelés par les tensions permanentes découlant du manque de terres, par les propositions de projets de “développement durable” qui ne font que provoquer des tensions et des conflits intérieurs, les Pataxó se sont réunis pour faire la déclaration suivante :

Nous, membres du Front de Résistance et de Lutte Pataxó, nous nous sommes réunis les 17, 18 et 19 août 2007 en notre 6ème Assemblée au mont Pascoal, coeur de notre territoire. A cette assemblée ont assisté les représentants des villages de Corumbauzinho, Tauá, Craveiro, Pequi, Tibá, Alegria Nova, Aldeia Nova do Monte Pascoal, Meio da Mata, Boca da Mata et Cassiana, ainsi que ceux de nos alliés Anaí, Cimi, Cese, Cepedes, Syndicat bancaire, CUT-Bahia et Fetag, de l’organisation indigène Apoinme et des communautés Coroa Vermelha, Tupinambá da Serra do Padeiro et Pataxó Hã Hã Hãe. Après avoir évalué la situation de notre territoire et les difficultés auxquelles nous nous heurtons par suite du manque de terres suffisantes pour garantir la durabilité, la mise en valeur et le renforcement de notre culture, nous déclarons et nous revendiquons ce qui suit :

1 – La démarcation immédiate de notre territoire en tant que zone continue, en respectant nos droits historiques. Nous avons décidé de lancer une campagne internationale pour la démarcation de notre territoire. Nous n’acceptons aucun genre de négociation dont l’objectif soit de réduire notre territoire, et nous dénonçons les poursuites et les accusations contre nos leaders qui luttent pour nos droits légitimes.
2 – Une politique spécifique qui garantisse la durabilité de nos communautés, ainsi que la sécurité alimentaire de notre peuple.
3 – La garantie d’une politique de santé qui respecte la diversité et la spécificité de notre peuple, comme prévu par la Constitution fédérale, avec des services médicaux et hospitaliers efficaces mais dans le respect des pratiques médicales traditionnelles.
4 – Une politique d’éducation spécifique, qui respecte notre réalité socioculturelle, avec construction d’écoles et équipements, matériels didactiques appropriés, formation de nos professeurs avec la participation des communautés à la définition d’une éducation différenciée, communautaire et de bonne qualité.
5 – La formulation immédiate d’une politique de logement et d’assainissement de base, en tant que droit de l’homme.
6 – Nous exigeons l’élimination de la monoculture de l’eucalyptus et de toute autre monoculture sur nos terres, et nous réaffirmons notre engagement avec la défense de l’environnement et l’autogestion de notre territoire.

Considérant la dure réalité que nous vivons depuis des années, en combattant les politiques de négation de notre identité et de nos droits sur notre territoire, la discrimination et l’exclusion sociale, nous affirmons que nous continuerons de résister à toutes les formes d’injustice contre notre peuple et contre les secteurs exploités et exclus de notre société tels que les quilombolas (afro-brésiliens), les travailleurs sans terre, les petits agriculteurs, les pêcheurs et d’autres. Nous exigeons que nos revendications soient prises en compte comme preuve de respect des droits que la constitution nous garantit.

Pour la justice et la démarcation de notre territoire unique du mont Pascoal : nous avancerons !

Monte Pascoal, le 19 août 2007

info : wrm.org.uy
©jorge jacinto

Source de l'article :
ICRA International

05 septembre 2007

ICRA

Brésil : des barrages menacent les Indiens du Xingu

Considéré comme la vitrine de la politique indigéniste de la FUNAÏ (organisme fédéral brésilien de protection des Indiens) le Parque Indigena do Xingu - créé en 1961 dans l’état du Mato Grosso - et ses populations amérindiennes sont aujourd’hui menacés par des projets de construction de barrages sur le fleuves Xingu et ses affluents. Agissez en envoyant un courrier de protestation.

En effet, la construction d’une série de barrages sur le fleuve Xingu, un des principaux affluents de l'Amazone et certains de ses affluents (l’Iriri, le Rio Culuene) va modifier les débits de ces cours d’eau et entraîner de fortes perturbations environnementales (modification de la faune et de la flore, risques écologiques, etc.) et humaines (mode de vie des populations riveraines en étroite relation avec l’élément liquide menacé).

Ce risque est d’autant plus important que l’équilibre écologique du est déjà fortement perturbé par l’activité des grandes propriétés agricoles qui, après avoir provoqué le déboisement d’immenses surfaces de forêt pour l’élevage bovin, déversent dans les rivières traversant le Xingu les rejets chimiques utilisés pour la culture du soja.
En effet, les sources des cours d’eau qui composent le fleuve Xingu qui traverse le parc se trouvent en dehors de l’aire protégée du parc.

Début juin 07, des représentants Amérindiens du Xingu (Kuikuro, Yawalapiti, Kalapalo, Ikpeng, Xavante, Kayapo, etc.) et des ONGs brésiliennes se sont rencontrés dans la ville amazonienne d'Altamira au Brésil pour partager leurs inquiétudes concernant le projet de construction de cette série de barrages hydroélectriques sur le fleuve Xingu.

ICRA a écrit aux plus hautes autorités brésiliennes pour leur demander de suspendre ses projets de barrages sur le fleuve Xingu et ses affluents.
Vous aussi, vous pouvez soutenir les communautés du Xingu dans leur légitime combat en envoyant des courriers aux autorités brésiliennes
(Présidence et ministères intéressés)

Envoyez un courrier de protestation à la présidence brésilienne et aux ministères intéressés

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez envoyer un courrier de protestation à la présidence brésilienne et aux ministères intéressés.
Une copie de votre mail sera envoyé à ICRA International afin d'évaluer le succès de la campagne.

Cliquez sur le lien, ajoutez vos coordonnées dans le courrier, signez à la fin de celui-ci et changez si possible le sujet :
Envoyez un courrier aux autorités brésiliennes

Si le lien ne fonctionne sur votre ordinateur
1. Ouvrez un nouveau message dans votre boîte de courrier électronique
2. Copiez les adresses ci-contre et collez-les dans le message comme destinataires :
pr@planalto.gov.br, marina.silva@mma.gov.br, gabinetemj@mj.gov.br, gm@minc.gov.br, gab@iphan.gov.br, bau@icrainternational.org
3. Copiez le message entre #### ci-dessous et collez le dans votre nouveau message.
4. Ajoutez un sujet/titre
5. Remplissez vos coordonnées, signez et envoyez le message !

####
Exelencio Senhor Presidente,
Exelencio Senhor Ministro,

A construçaõ de várias barragens, cuyo o de Belo Monte, sobre o rio Xingu, um dos principais afluentes do Rio Amazonas, e sobre certos dos seus próprios afluentes (o Iriri, o Rio Culuene, etc.) vai causar fortes perturbações ambientais (modificação da fauna e a flora, perigos ecológicos, ...) mas também humanas, dado que o modo de vida das populações ribeirinhas indígenas (Kuikuru, Yawalapiti, Kalapalo, Ikpeng, Xavante, Kayapo, etc.) encontra-se ameaçado.

Esse perigo é mais importante do facto da perturbaçaõ já forte do equilibrio ecológico du Xingu pela actividade das grandes propriedades agrícolas que, após ter causado o devastamento de imensas superfícies florestais para a criação bovina, despejam as rejeições químicas utilizadas para a cultura da soja nos rios que abastecem a bacia du Xingu.

Alèm disso, as autoridades brasileiras e a companhia de electricidade Electronorte não consultaram as populações indígenas em causa. Assim abusaram da Constituição naquela qualquer projecto de desenvolvimento causando potenciais prejuízos aos territórios indígenas deverá ser examinado de acordo com estas comunidades, que deveriam ter acesso às discussões do Congresso.

Somos muitos preocupados pelos projetos de barragens hidrelétricos que prejudicarão aos povos indígenas, às comunidades rurais, à floresta e a sua biodiversidade, e afectarão toda a vida da Bacia do Xingu.

Perante esta situação, requeremo-los :

- tomar em consideração as reivindicações legítimas dos povos indígenas do Xingu que pedem a anulação desses programas ;
- consultar as comunidades indígenas aquando de qualquer projecto de desenvolvimento sobre o seu território, como estipula-o a Constituição brasileira ;
- fazer respeitar a decisão ministerial notificada no ano 2005 que pede pôr termo aos obras em curso da central de Paranatinga II.

Esperando que o vosso governo tomará em consideração a nossa carta, solicitamo-los aprovar, Senhor, as nossas respeitosas considerações.

Nom :
Prénom :
Adresse :
Pays :


####

Traduction de la lettre en français

Contexte

Forte mobilisation indigène

Les représentants Amérindiens du Xingu ont “ fait part au gouvernement brésilien de leur indignation et de leur position vis-à-vis des projets de grande envergure qu’il met en place et qui détruiront le Cerrado* et le sud de l'Amazonie”.

La déclaration issue de la rencontre d’Altamira met en évidence le danger que constitue ces barrages sur leur environnement et existence :

Nous sommes totalement opposés au barrage de Belo Monte - l'un des plus importants barrages en projet - car le Xingu représente notre vie. La mort du fleuve menace nos vies, notre avenir, notre peuple, nos enfants et nos petits-enfants. Toute intervention sur le Xingu entraînera la disparition du gibier et des poissons et affectera profondément nos terres et notre santé.
Nous peuples indigènes voulons vivre avec le fleuve Xingu. Son eau est source de vie et nous ne voulons pas mourir. Nous ne renoncerons pas à la vie et n'abandonnerons jamais notre lutte".
Nous sommes extrêmement préoccupés par le projet de construction d'un complexe de barrages hydroélectriques sur le fleuve Xingu. Si ce projet voit le jour, il portera atteinte aux peuples indigènes, aux communautés rurales, à la forêt et à sa biodiversité et affectera toute la vie du bassin du Xingu”
.

Le gouvernement et la compagnie d'électricité Eletronorte soient restés très silencieux sur ces projets et on pris le risque de ne pas respecter la Constitution brésilienne qui stipule que les communautés doivent être consultées pour tous les programmes mis en œuvre sur leur territoire.

Les Kayapó du haut Xingu, qui avaient réussi après une vaste campagne médiatique à faire stopper la construction de barrages en 1989, se mobilisent et ont annoncé que le gouvernement s'engagerait dans une guerre avec les Kayapó s'il persistait dans son projet de construction du barrage de Belo Monte. Ils ont également dénoncé le fait que Eletronorte et le président Lula n'ont jamais présenté le projet dans son intégralité, faisant remarquer que, lors des présentations publiques, il était toujours uniquement question du barrage de Belo Monte alors que le projet intégral comporte plusieurs barrages.

Par ailleurs, Eletronorte et le président Lula ne sont jamais venus rencontrer les communautés kayapó, ni celles d'autres régions, pour expliquer leurs projets ouvertement et en détail. Ils n'ont pas non plus ouvert aux Kayapó les discussions au Congrès national. Eletronorte et le président violent ainsi la constitution selon laquelle tout projet de développement impliquant de potentiels dommages aux territoires indigènes doit être examiné de concert avec les communautés concernées et que celles-ci devraient avoir la possibilité d'en discuter au niveau du Congrès.

L’an passé, les communautés du Xingu s’étaient mobilisées contre la construction en cours de la centrale hydroélectrique Paranatinga II sur un site sacré pour les peuples du Xingu (située à 100km des limites officielles du Parc du Xingu). Le 3 juin 2006, 150 représentants des 14 groupes du Xingu avaient occupé pacifiquement le chantier dans le but d’entraver la poursuite des travaux.
En 2005, le Ministère Public Fédéral avait, à l’issue d’une enquête publique, pris la décision de suspendre les travaux…mais la construction s’était poursuivie sans tenir compte de cette décision ministérielle.

*Cerrado :Nom local de la savane au Brésil. Le cœur de cette savane s'étend sur 1,5 million de km2, 2 millions de km2 en comptant les aires limitrophes.
C'est dans la région Centro-ouest du Brésil (Brasília, Goiás, Tocantins, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul et une partie de l'ouest de Bahia) que l'on trouve ce paysage composé principalement de petits arbres recroquevillés et d'herbes.
La biodiversité du Cerrado figure parmi les plus élevées de la planète.

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Produits non testés sur les animaux

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06 février 2007

Le Pacte Ecologique : Signez-le!




Signez le Pacte écologique!


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08 janvier 2007

Censure sur internet: irrepressible info